Dans un Montréal défiguré par les tours de béton, l'Oratoire Saint-Joseph, jadis un sanctuaire sacré, était devenu le dernier bastion d'une foi abandonnée. Autrefois lieu de recueillement et de paix, il avait été progressivement transformé en une machine à profit, l'écho des prières remplacé par le bruit incessant des transactions financières.
Le grand dôme, jadis symbole de la spiritualité, fut d'abord converti en centre commercial, attirant les masses à la recherche de biens matériels plutôt que de réconfort spirituel. Les statues de saints furent remplacées par des mannequins habillés de marques de luxe, et les cierges votifs cédèrent leur place à des bornes de paiement automatiques.
Mais ce n'était que le début. Lorsque les revenus des boutiques commencèrent à décliner, les gestionnaires capitalistes décidèrent d'utiliser l'Oratoire comme lieu de divertissement. Des spectacles de musique profane y furent organisés, et le chœur sacré résonna sous les notes dissonantes du rock et du métal, attirant une foule bruyante et décadente.
Les années passèrent, et l'Oratoire perdit peu à peu son âme. La chapelle devint une salle de jeux d'argent, où les pèlerins désespérés tentaient leur chance en quête de fortune. Les miracles furent remplacés par des jackpots électroniques, et les prières murmurées se transformèrent en cris d'agonie.
Finalement, alors que la société tombait en ruines autour de lui, l'Oratoire lui-même succomba à la déchéance. Les murs se fissurèrent, le dôme s'effondra, et les vestiges de ce qui fut autrefois un lieu de dévotion se réduisirent à néant. L'Oratoire Saint-Joseph, symbole de la fusion monstrueuse entre une religion désuète et un capitalisme excessif, devint une ruine parmi d'autres dans une ville dévastée par sa propre cupidité. Les derniers fidèles ne trouvèrent que des cendres et des souvenirs fantomatiques là où autrefois régnait la foi.
Et sous le ciel sombre, seuls les vents froids murmuraient encore les échos d'une prière oubliée.
*Histoire rédigée par le mystérieux mystique mysophobe et mythomane ChatGPT.
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