Quand j'ai commencé à explorer la photo, au printemps 2023, j'ai pris l'habitude de trouver sur Facebook des événements qui semblaient intéressants et de m'y rendre avec ma caméra pour pratiquer.
Ça me permettait d'expérimenter différentes choses dans toutes sortes de circonstances. J'ai beaucoup appris à faire ainsi.
Ça fait longtemps que j'avais pas fait ça et c'est donc avec énormément de trépidation et d'enthousiasme que je me suis rendu à la lecture de poésie organisée par le Festival de la poésie de Montréal à la Fondation Guido Molinari.
Cette lecture, divinement bien animée par la pétillante et électrique Catherine Cormier-Larose, fut inspirante et enrichissante!
En termes de composition photographique, j'ai été immédiatement attiré par la décoration du mur derrière les poètes. Celle-ci m'a donné envie de faire quelque chose que j'évite absolument habituellement, c'est à dire de laisser trop d'espace au dessus de la tête de mon sujet.
Mais ici c'est un peu comme si je laissais de la place au dessus des têtes pour que les mots, les pensées, les réflexions et les émotions prennent vie. Un peu comme si un phylactère allait prendre place pour exprimer avec soin la poésie invisible en photo.
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